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11 février 2009

Le code des déviances

Écrit par Croll

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Depuis toujours, ô merci monde dichotomique, il n’a jamais été possible de juger ou simplement qualifier une chose ou un être, vivant ou mort, sans que ce pauvre dernier ne soit en fait jugé ou qualifié par rapport à autre chose, ou être en générale du même niveau logique. Il va sans dire en prenant un simple exemple que le terme « riche » ne saurait au combien jamais exister sans son opposé, vous l’avez bien sûr deviné, et oui c’est le terme « pauvre ».

Complexité du langage oblige, c’est pas ma faute mais celle des français, il existe donc une quantité extraordinaire de mots qui trouvent ce qu’ont peut exprimer comme opposé ou inverse, un autre mot qui par définition signifie l’inverse, voir même l’opposé.

Or bien sûr, l’un ne peut exister sans l’autre mais encore une fois bien sûr, aucun des deux ne prennent que trop rarement le temps de s’apprécier.
En effet, qui a déjà vu la mort parler avec la vie ? Que pense le gluon blanc du gluon noir ? Tous préfèrent se situer du côté du néant ou de la lumière sans empiéter sur le territoire « ennemi » car même les lois de toutes les sciences réunies protesteraient, il en découlerait très certainement des polémiques parmi les hommes qui, face à leurs croyances seraient confrontés à des incertitudes qui ne laissent pas sans mot dire, et puis comme tout le monde le sait, bardaf c’est l’embardée.

Je ne vais pas trop m’étendre et plus cibler les relations sociales que les humains entretiennent entre eux, ceux qui entretiennent des relations avec des objets ne sont qu’à moitié pris en compte. Mon but ici n’est pas de démontrer l’existence d’une vie après la mort quoiqu’en continuant cette phrase, je peux me permettre de dire qu’un monde matériel ne peut être définit que par rapport à un monde immatériel, que ceux qui voient des fantômes comprennent dés lors qu’ils ne sont pas que fous, la boucle est bouclée.

Il ne résulte hors de ces relations humaines que trop souvent de conflits, Monsieur critique Madame, les petits n’aiment pas les grands, les intelligents se moquent des imbéciles, bref personne n’est d’accord mais tout le monde pense qu’il a raison. Mais qu’est la raison à part l’inverse voir l’opposé du tort ? C’est des fois à en perdre la raison de toujours chercher les torts chez l’autre car tous les chemins mènent à Rome, seule la réponse 42 ne peut être remise en question.

Parlons donc de déviance comme des cochons de l’espace, n’est-il pas dans la logiques que des comportement déviants existent, sans quoi nous ne saurions plus dire ce qui est dans la norme ? Devons-nous blasphémer et lapider tout ceux qui nous permettent ainsi d’exister ? Est ce raisonnable de montrer du doigt ce qui nous permet de nous comprendre, de nous définir ? Peut être que la réponse est « oui »… MAIS PEUT ÊTRE QUE C’EST «NON » AUSSI !

En effet, la remise en question permet de répondre à ces mêmes questions et comme il n’y a pas de questions idiotes, juste des gens idiots qui frôlent le ridicule, mais que ce ridicule ne tue pas, ce qui ne nous tuant pas nous rend plus fort, et en faisant le lien on comprend facilement que la remise en question nous rend plus fort.
Alors remettons en question…

La déviance tant réprimée consiste à ne pas faire la même chose que la norme, des affreux sociologues vous diront que c’est pour se mettre en marge, un problème de personnalité qui débouche souvent sur des délits de tout genre, un fléau menaçant qu’il faut anéantir, mais ceux-là ne les écoutons plus, ce sont eux qui menacent nos identités car s’il n’y a plus de déviance, en toute logique il n’y a plus de norme.
Alors devenons déviants…

Mais comment devenir déviant ? Commençons par faire l’inverse de la norme et nous verrons bien…
Tout d’abord renions notre propre culture, ne dormons pas la nuit, ne mangeons pas matin midi soir, ne soyons pas d’accords avec les lois qui sont évidemment définies pas une majorité, habillons-nous de tout ce qui s’oppose au classique et ce sera un bon début.

Par la suite, il faudra changer nos mentalités et là je dis, l’excès fait du bien en tout : définissez vous par un trait exacerbé qui vous distinguera parfaitement des autres, soyez celui qui paraît dans le livre des records, soyez une légende, celle qui à bu le plus de PDG par exemple, osez frôler voir dépasser vos limites.

A cela je ne pourrai rajouter qu'une chose, ce précieux conseil ne doit pas alerter tout le monde car si tout le monde devient déviant, être déviant deviendra la norme et le problème ne sera que reporté.

Bien à vous.

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